Peut-on poussé trop loin le minimalisme?

Je me considère minimaliste. Mais parfois, je rencontre des gens qui sont "hardcore". C'est à ces moments où je me demande si je suis vraiment minimaliste.

Je crois que chaque personne possède sa propre définition de minimaliste. En plus, ce qu'implique le minimalisme est différent pour chacun. Mais pour que le mot minimaliste et minimalisme soit défini, on ne peut pas tout inclure.

Ainsi, je propose que les personnes qui vivent dans des boîtes de cartons ne puisse pas être inclu dans la définition de minimaliste, s'ils n'y vivent pas par choix. C'est pourquoi, je crois que le minimalisme, pour être un mouvement, doit être un choix. Sinon, il n'y aurais aucune différence entre minimalisme et misère.

Bien entendu, je n'ai rien contre ceux qui font du minimalisme "extrême". Tant et aussi longtemps que c'est par choix. Aux minimalistes extrêmes, je leurs dit bravo. Ils nous montrent les limites, sans nous forcer à les atteindre. Ça ne veut pas dire que les autres ne sont pas de "vrai" minimalistes. Les extrèmes sont juste cela, extrème.

Technologie minimal

Quand viens le temps de parler de technologie, plusieurs pensent que le minimalisme est egal a vivre dans les cavernes. Pour ma part, la technologie m'aide a diminuer mes possessions a peu de frais. Ainsi, avec une tablette, on peut facilement lire le journal (chaque journal a sa maniere, par PDF ou par une application), des magazines ou des livres. Un ordinateur de table ou portable est encore important, car les tablettes sont depourvue de certaines fonctions ou sont trop lie a leurs manufacturiers. Par exemple, si on a un iphone, iTunes est essentiel si on veut transferer de la musique, fonction qui n'existe pas sur une tablette android (ni sur une tablette Apple, mais je ne les connais pas tres bien).

Une fois ces appareils en possession (non essentiel, mais oh combien pratique), je suggere de s'equiper d'un bon scanner, pouvant numeriser des deux cotes d'une page en meme temps et pouvant numeriser en continu plusieurs pages ("feeder").

C'est cela qui m'a permis de numeriser toutes ma documentation scolaire (allant du college a l'universite) ainsi que mes livres. Oui, en coupant l'epine dorsale, il est facile de numeriser des livres. Evidemment, il s'agit pour plusieurs d'un crime tres grave :-) Mais quand j'ai realiser que je ne lirai plus ces livres mais que je voulais conserver mes "acquis universitaires", en les numerisant, ils ne prennent plus de place dans ma bibliotheque et ils me sont disponible partout, car ils sont sur dropbox et aisement disponible pour un telephone intelligent ou tout appareil aillant un navigateur web.

Voyager legerement

Voyager avec moins de poids. C'est bien plus agreable que de devoir transporter plein de trucs inutiles. On voit souvent ce concept sous le vocable "light backpacking".

Et la meilleure maniere d'y arriver, c'est de faire une liste des choses que l'on apporte. Cela permet d'avoir une vision claire et logique. Mais surtout, la liste est utile pour voir quel sont les choses que l'on a pas utilise ou que l'on a utilise qu'une fois.

Cette liste doit etre vivante. On la revise a chaque voyage. Plus la liste est exaustive, plus elle diminuera. Le plus dur, si on veut me croire, c'est de faire confiance a la liste qu'on a fait nous meme.

C'est tellement facile de dire, "je vais apporter cela 'au cas ou'". Si on evite ce piege, le reste est facile.

Dans mon experience, un bagage "carry-on" est tout ce dont on a besoin.  C'est-a-dire qu'il peut rester avec vous dans l'avion (pas dans la soute). Un petit sac-a-dos ou une "sacoche" (oui, j'ai une sacoche... aussi appele sac a bandouliere) pour accompagne, permet de combler les courts trajets.

Un carry-on avec des roues est plus plaisant a transporter, si on reste en ville. Si on fait de la campagne, de la montagne ou que l'on desire une mobilite accrue, un sac-a-dos devient alors meilleur.

Paperless

Je tente, depuis maintenant quatre ans, de réduire la quantité de papier que je possède. Pour cela, j'ai numériser toutes mes notes de cours que je possède, incluant les livres des cours que j'avais.

Oui, cela veut dire mes livres du cegep et de l'université (j'ai un DEC technique et un baccalauréat en génie). Comme je n'ai pas accès à la machine de google (http://goo.gl/0UD0G), j'ai du couper l'épine des livres pour pouvoir numériser le tout (incluant les notes manuscrites que j'avais écrit dedans). Au grand désespoir de ceux qui vénèrent la beauté des livres (je trouves les livres beaux... dans la bibliothèque des autres).

C'est un travail de longue haleine, car je n'ai pas fait cela à plein temps. Mais petit à petit, j'y suis arrivé. Tout a été mis sur dropbox, me permettant d'y avoir accès à partir de mes différentes plates-formes (laptop, iphone, nexus 7).

J'ai demandé aux différentes institutions qui le permettent de me transmettre mes comptes par PDF. Je reçoit d'ailleurs mon journal (Le Devoir) par PDF, que je lis sur ma tablette.

Bien que j'utilise encore un livre de note (très pratique pendant les réunions), je le numérise quand il arrive à la fin.

Pour me simplifier les choses, je préfère maintenant utilisé Google Docs pour la rédaction de tableurs, de documents ou de présentation. Les fonctions, bien que relativement basiques, de Google Docs, me permettent de faire tout ce dont j'ai besoin de faire. En plus, quand j'ai eu à collaborer avec d'autres sur un documents, il n'y a eu aucun besoin de faire du "check-in/check-out". Je pouvais voir en temps réel les modifications de mes partenaires. Mais il faut comprendre que, dans ce genre de collaboration, il faut ajuster le formatage du document quand le contenu est terminé. Sinon, cela peut créer des frustrations. Cet aspect du travail collaboratif semble d'ailleurs rébarbative à beaucoup de gens.

Je recommande à tous un numériseurs comme le Fujitsu Scansnap, qui numérise les deux cotés de la feuilles en même temps, sans avoir à mécaniquement tourner la feuille de coté. Cela diminue grandement les "jams" de  numériseur (même s'il y en a quand même).

Aussi, une application iphone (pas encore disponible sur android malheureusement), appelé CardMunch, me permet de numériser les cartes d'affaires et d'intégré leurs données dans mon carnet d'adresse et sur LinkedIn. Vraiment pratique, car je ne perd plus de cartes d'affaires et je n'ai plus besoin de les classées.

Présentement, je regarde les différents services web permettant de signer des documents et de recevoir/envoyé des faxs.

INF6107

Les prochains post pourront contenir aussi des réponses à des posts d'autres personnes faisant le cours INF6107 avec moi, pendant la session d'hiver 2013, à la TELUQ. Voilà pourquoi certain posts, pour les prochaines semaines, pourraient dériver par rapport au sujet qui m'intéresse dans ce blog.

Merci.

Pourquoi etre minimaliste ou faire du "minimalisme"?

Pour ma part, je vois le minimalisme sous deux angles. Le premier, et le plus important pour moi, est au niveau du pragmatisme. Et le deuxieme angle, est au niveau d'augmenter notre niveau de bonheur individuel.

Du cote du pragmatisme, je percois le minimalisme comme un defi d'ingenierie ou un accomplissement technique. Quand je suis arrive a la conclusion que le vrai canif dont j'ai besoin mesure 4 cm, je suis arrive a trouve l'outil optimal pour mes besoins. Ce fut (et c'est encore), une source de fierte et d'un certain accomplissement. Voyager pour quatre semaines avec seulement un bagage a main (carry-on), sans faire de compromis ni de diminution de mon confort, ce fut un defi intellectuel qui m'a apporte beaucoup de satisfaction. Sans parler de faire l'envie de beaucoup de gens qui m'entourent.

Du cote du bonheur individuel, c'est simple... c'est simple. Je veux dire par cela que la simplification de mes avoirs et de mes trucs a faire, me permet d'avoir l'esprit plus tranquille et d'avoir moins de stress. Car je sais, par la pratique, que je peux vivre confortablement avec peu. Aussi, je sais que je peux changer d'orientation plus facilement car mon bagage est leger et facile a utiliser. Quand je parle de bagage, j'inclu tout le contenu de ma maison.

Reellement, si j'arrive a bien dormir et bien manger (on reviendra dans un autre post sur ce que ca veut dire), le reste est facilement accessible dans n'importe quel pays industrialise. A moins d'un probleme de sante, le reste suit aisement.

Aussi, il faut tenir compte d'un fait important: Je suis minimaliste par choix. J'ai pu faire l'experience de ne pas l'etre et j'ai fait le choix de l'etre. Ce n'est pas des circonstances (comme une faillite) qui m'a pousse vers cela. Aussi, quand j'essai certains elements de minimalisme et je le laisse tomber, ce  n'est pas un echec, c'est la decouverte d'une limite ou de ce qui fonctionne mieux.

Donc, au final, le minimalisme est l'expression d'une debrouillardise avance. C'est une source quasi constante de defis interessant.

Introduction

Depuis pas mal de temps, je tente d'integrer le minimalisme dans ma vie. Je lis plusieurs carnets (blogues), la plupart (tous presentement) sont en anglais. Le but de ce blogue (carnet) est d'exposer mes trouvailles, mes reussites, mes echecs et mes idees sur le minimalisme.

On peut aussi appeler la maniere dont je vis le minimalisme comme de la simplicite volontaire. Je prefere l'appelation "minimalisme". Tout cela, en francais (parfois sans l'utilisation d'accent, dependamment du clavier).